La méthode insolite du « Swedish Death Cleaning » pour tout trier dans la maison
La méthode des 5S, la technique 6/10, le KonMari… En matière de tri et de rangement, il existe pléthore de concepts censés rendre la chose ludique. Mais connaissez-vous la méthode, plus discrète, du “Swedish Death Cleaning” ? Son principe est étonnant : il s’agit de ranger les choses comme si… vous alliez mourir. Détails.
Le principe du Swedish Death Cleaning
Popularisée par l’autrice Margaret Magnusson dans son livre La vie en ordre (éd. Flammarion), le “Swedish Death Cleaning” s’inspire du principe suédois nommé “döstädning” (littéralement “ménage de mort”). Il prône une approche de l’organisation et du rangement basée sur le cycle de la vie. Il faudrait ainsi se débarrasser au plus tôt des choses qui nous encombrent, pour retrouver la paix et l’ordre, avant de passer de l’autre côté. Le but étant également d’éviter à ses proches de devoir faire le tri après son décès.
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Swedish Death Cleaning : comment ça marche ?
Pour ce faire, il faut tout revoir dans la maison ! Des habits aux fournitures en passant par les papiers, les bibelots et les accessoires, il faut se débarrasser de tout ce qui nous encombre pour atteindre une forme de sagesse minimaliste. Plus qu’une méthode de rangement, le Swedish Death Cleaning est un véritable mode de vie, car il s’applique au quotidien.
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Swedish Death Cleaning : les 3 bienfaits de la méthode
Selon Margaret Magnusson, cette méthode présente de nombreux intérêts, qui vont bien au-delà d’une maison rangée :
- Elle rend heureux ! En vous débarrassant du superflu et de la charge mentale inhérente, vous pourrez dès lors vous concentrer sur ce qui est réellement important dans la vie : les relations humaines et les expériences.
- Elle réduit le stress : vivre dans un logement propre et rangé procure un sentiment de bien-être et diminue les pensées négatives. Des études ont démontré que le désordre, à l’inverse, entraînait une baisse de productivité et une hausse du stress au quotidien.
- Elle nous permet d’aborder la mort avec sérénité : “nous devons tous parler de la mort. Et lorsque c’est très dur, le ménage de la mort peut être un moyen de démarrer cette conversation”, assure Margaret Magnusson dans son livre. Se débarrasser des objets est également un moyen de constater que les choses ne sont pas éternelles, comme nous, mais également de se remémorer des souvenirs précieux. Le Swedish Death Cleaning, c’est aussi un acte d’amour envers son entourage, qui n’aura pas à se charger de faire ce grand ménage en plein deuil. Et il vaut mieux s’y atteler au plus tôt, car personne ne sait ce que la vie lui réserve.
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Les étapes pour bien appliquer le “Swedish Death Cleaning”
Selon Margaret Magnusson, il faut commencer ce grand tri par les pièces les plus faciles à désencombrer. Il peut s’agir, par exemple, d’un garage ou d’un grenier dans lequel on aura entreposé au fil des années de nombreux objets superflus. Attaquez-vous d’abord au plus gros : meubles entreposés, cartons XXL… Et, progressivement, passez aux plus petits objets.
Ensuite, on s’attaque avec énergie au rangement de ses placards : débarrassez-vous des vêtements qui ne vous vont plus, que vous ne portez jamais, des cadeaux que vous n’utilisez guère…
Il n’y a pas de limite ou d’objectif de temps pour réaliser son Swedish Death Cleaning : la manœuvre peut prendre des mois, voire des années. L’important, selon l’auteure, c’est de s’y atteler régulièrement, et de penser tous les jours à la façon dont nous utilisons les choses, pour ne pas créer davantage de fouillis.
Enfin, Margaret conseille de s’entourer et de discuter du processus avec ses proches. Vous pouvez même les consulter afin de savoir s’ils souhaitent récupérer tel ou tel objet.